La poste à l’époque se trouvait à gauche en dessous de l’ancienne boulangerie, au 19 rue Saint Michel. Elle était équipée du téléphone, sans aucun doute, dès les premiers temps de la création de la ligne du service téléphonique sur la commune. Pour les plus jeunes, la postière s’appelait Léocadie Huet et a tenu la poste dans sa maison particulière jusque dans les années 1980.

Dans ces premiers temps, il  y avait aussi un téléphone chez le boucher Jean Baptiste Barbier au 2 de la rue actuelle « du Moulin », téléphone privé qui pour autant n’empêchait pas le voisinage d’en profiter pour diverses urgences comme joindre le docteur. Madame Blandine Marchand née Nouvel se souvenait en avoir profité vers 1937, elle avait alors une quinzaine d’années.

Madame Colette Barbier, belle-fille de Jean-Baptiste Barbier le boucher, s’était elle aussi souvenue que lorsque son mari Jean avait repris la suite de la boucherie en 1958, ils étaient encore les seuls, dans le bourg de Saint-Séglin avec la Poste, à avoir le téléphone. « Il était fixé au mur, équipé d’une manivelle il était en bois. »

Á la Sauvagère, Madame Guillonne Thoux m’a rapporté que son grand-père, le lieutenant colonel Thoux, avait le téléphone dans son bureau au château de longue date et que la mémoire familiale a retenu que le numéro était le 1. Il était fixé au mur et en plus de l’intérêt que le colonel, dans sa position de maire en avait, il profitait lui aussi aux gens des alentours, surtout pour joindre le docteur ou le vétérinaire.

En ces temps là, existait aussi le télégramme qui était toujours actif et pour exemple voici cette dépêche historique adressée à la mairie le 10 novembre 1970 pour faire part du décès du général De Gaulle ainsi que les directives à suivre :

 

Jean-François Daniel

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